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Bilan

 

   

    Lors de l’élaboration de ce TPE,  nous avions pour but de formuler une réponse à la problématique suivante :

« Comment expliquer que le corps accepte de fonctionner avec un cÅ“ur artificiel, alors que c’est une machine ? Â».

 

 

           Tout d’abord, le corps accepte de fonctionner avec cette prothèse car celle-ci limite les rejets.

   En effet le cÅ“ur artificiel est constitué de matériaux biosynthétiques qui sont acceptés par le corps humain. À l’inverse, lorsque des éléments étrangers qui ne sont pas constitués de ce type de matériaux sont introduits au sein du corps, le système des défenses immunitaires tente de les rejeter.

 

           

           Ensuite, le corps accepte de fonctionner avec le cÅ“ur artificiel CARMAT, car celui-ci reproduit très bien l’action du cÅ“ur sur l’organisme.

   Cette bonne imitation du cÅ“ur est, dans un premier temps, permise par la forme et l’organisation du cÅ“ur CARMAT qui se rapprochent de celles d’un vrai cÅ“ur. En effet, la prothèse comprend deux ventricules et deux oreillettes, et malgré qu’elle soit plus grosse qu’un cÅ“ur, elle a pratiquement la même forme, ce qui permet une bonne insertion dans l’organisme.

   Dans un second temps, cette bonne imitation du cÅ“ur est permise par la reproduction du mouvement de la paroi ventriculaire lors de la contraction du coeur. Effectivement, on retrouve dans le cÅ“ur CARMAT un élément semblable à la paroi ventriculaire, il s’agit d’une biomembrane qui sépare les deux ventricules. Ainsi, celle-ci va adopter le même mouvement que la paroi ventriculaire, grâce à deux motopompes miniatures qui actionnent un liquide qui se déplace sur la membrane.

   Enfin, l’imitation du cÅ“ur est permise par la faculté de la prothèse à battre plus ou moins fort, selon la demande en sang. Ainsi, le cÅ“ur CARMAT est capable de battre de façon irrégulière.

 

            

             Bien que le cÅ“ur Carmat soit une machine, celle-ci est très évoluée car elle résulte de nombreuses années de recherches.     En effet, celle-ci ont commencé bien avant la création de l’entreprise CARMAT. Ces recherches ont connu quatre principales phases.

    La première, fut les essais sur les animaux avant 1960.

    La deuxième, a commencé en 1962, avec dans un premier temps, l’implantation d’un appareil placé en dérivation sur le corps malade, puis avec la greffe d’un cÅ“ur artificiel partiel, et enfin avec celles de cÅ“ur artificiel total. Seulement, ces greffes présentaient de nombreuses contraintes qui ont interrompu les recherches.

    La troisième phase, correspond à la création du cÅ“ur mécanique de Jarvik et Kols. Encore une fois, cette phase fut stoppée à cause de l’espérance de vie des patients trop réduites. 

    Finalement, la quatrième phase correspond aux innovations de la société CARMAT, quarante-huit ans après les premières recherches en matière de cÅ“ur artificiel.

 

             

               De plus, le cÅ“ur CARMAT est une machine très innovante car elle résulte du travail de chaque membre de cette société. Celle-ci regroupe des personnes très qualifiées, qui mettent tout en Å“uvre pour améliorer la vie des patients et se servent des échecs précédents, pour continuer à progresser dans leurs recherches et consolider leurs acquis.

 

             

   

              Pour finir, nous pourrions-nous demander si le cÅ“ur CARMAT est une solution d’avenir pour les personnes souffrantes de problèmes cardiaques.

     Dans une certaine mesure, il s’agit bien d’une solution d’avenir pour ces personnes car comme le démontre la comparaison entre le cÅ“ur CARMAT, le cÅ“ur artificiel le plus évolué à nos jours, et les autres systèmes d’aide cardiaque (pompes, cÅ“ur semi-artificiels...), la prothèse créée par CARMAT est une très bonne alternative. En effet, elle ne pèse que 900 grammes soit dix fois moins que les anciennes prothèses, et reproduit presque parfaitement le fonctionnement du coeur biologique.

     Dans une autre mesure, il ne s’agit pas d’une solution viable car les patients ne peuvent toujours pas retrouver la vie quotidienne qu’ils avaient avant leur transplantation et car l’autonomie de la machine est limitée à douze heures.

 

    En somme, pour le moment, le cÅ“ur CARMAT est une bonne solution pour les patients en fin de vie et pour qui cette prothèse est le seul moyen de survivre, car la durée estimée de fonctionnement de la machine ne dépasse pas cinq ans.

 

               A ce stade des recherches, le coeur artificiel ne peut pas être considéré comme une solution durable de vie.

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