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Inconvénients et limites

 

 

Cette avancée technologique reste encore en partie sous forme de projets. En effet, différents problèmes restent à régler:

 

  • l'envergure de la machine:

 

       Il pèse 860 grammes contrairement à un cÅ“ur humain qui pèse environ 300 grammes. De ce fait, ce cÅ“ur est implantable chez 70% des hommes et chez 30% des femmes. En effet, il faut que le patient ait une forte corpulence pour qu'il y est la place d'implanter cette machine.

 

  • le système des batteries:

 

       Le système de batteries portatives n’est pas encore créé. Pour l’instant le patient est branché sur une console l'obligeant Ã  rester à l’hôpital, bien que le premier patient implanté soit en observation.
Elles sont rechargeables mais ont une autonomie qui ne dépasse pas cinq à six heures. De plus, elles pèsent sept kilos, elles sont donc lourdes et encombrantes obligeant le patient à les porter dans un sac à dos.

 

  • le coût:

 

       Le coût de la greffe est pour le moment très élevé et la greffe du cÅ“ur artificiel CARMAT ne pourrait pas être accessible à tous ceux qui en auraient besoin.
En effet, le coût des recherches est élevé. Afin de perfectionner les techniques, il faut remédier aux obstacles en maîtrisant des points génétiques qu’on ne connaît pas assez.
De plus, le coût du matériel augmente. Plus on avance et plus les techniques se sophistiquent et se robotisent. Il faut acheter de nouvelles machines et des nouveaux outis nécessaires au bon déroulement des opérations.

Le prix de vente d'un prototype de coeur artificiel coûte 160 000 â‚¬, pour un prix global de pose aux alentours de 200 000 â‚¬.

 

  • la formations des cardiologues de demain:

 

       La formation en chirurgie cardiaque pose des problèmes puisque le programme de formation des étudiants en chirurgie cardiaque change. En effet, les futurs cardiologues doivent avoir plus de connaissances, ils doivent maitriser les nouvelles techniques, et doivent acquérir de nouvelles habilités techniques, comme connaître le fonctionnement de nouvelles machines de plus en plus spécialisées et développées. Cela accentue la difficulté des études en chirurgie cardiaque et est donc un obstacle aux développements des avancées des recherches.

 

  • L'espérance de vie:

 

ARTICLE LE MONDE DU 21/01/2015

 

MORT D'UN QUATRIEME PATIENT CARMAT:

 

 

La société Carmat a annoncé, jeudi 21 janvier dans un communiqué, la mort du quatrième patient sur lequel avait été implantée sa prothèse cardiaque. « Le patient est décédé de complications médicales Â», liées à son état critique pré et post-opératoire.

 

Cette quatrième greffe du cÅ“ur artificiel Carmat a été réalisée le 22 décembre par l’équipe de l’institut de cardiologie à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (Paris) sur un patient de 58 ans en phase terminale d’insuffisance cardiaque. La date de sa mort n’a pas été précisée. « L’implantation s’est déroulée tout à fait normalement et la prothèse a donné toute satisfaction tout au long de son fonctionnement Â», selon le professeur Pascal Leprince, chef de service de cet institut, cité dans le texte.

Observant que son système cumule désormais une expérience clinique de 21 mois de fonctionnement, Carmat dit préparer son étude clinique pivot. Cette dernière, élargie à plusieurs patients et pays européens, vise à lui permettre d’obtenir le marquage CE (Conforme aux Exigences) préalable à la mise sur le marché de la prothèse. La mise en place d’une telle étude sera soumise à l’autorisation de l’Agence européenne du médicament.

 

Trois autres morts

 

Le premier patient greffé en décembre 2013 avec le cœur bioprothétique de la société était mort soixante-quatorze jours après l’opération. Il avait 76 ans. Le deuxième, âgé de 69 ans, était mort en mai, neuf mois après avoir été greffé à Nantes et quatre mois après être rentré chez lui.

 

Ces deux décès avaient été causés par une « micro-fuite de la zone sang vers le liquide d’actionnement de la prothèse », ayant engendré une « perturbation de l’électronique de pilotage des moteurs » du cœur artificiel, selon les analyses de Carmat.

Le troisième patient était mort d’un arrêt respiratoire le 18 décembre, des suites d’une insuffisance rénale chronique. La prothèse n’était pas impliquée dans ce décès. Cet homme de 74 ans était rentré à son domicile fin août, après avoir été greffé le 8 avril à Strasbourg.

Le cœur Carmat est tapissé à l’intérieur d’un revêtement constitué de bio-matériaux tirés de tissus de bovins, pour éviter la formation de caillots sanguins, ce qui le distingue d’autres modèles de cœur artificiel total. Parmi les autres sociétés ayant conçu des cœurs artificiels totaux figurent les américains AbioCor et SynCardia. Le dispositif de SynCardia a obtenu le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA), qui régule le marché du médicament et des dispositifs médicaux aux Etats-Unis, et de Health Canada, ainsi que le marquage CE. Destiné au départ à remplacer définitivement un cœur déficient, il est de plus en plus utilisé comme transition vers une greffe cardiaque.

 

 

Résumé de l'article:

 

Dans cet article, on apprend que les quatre patients greffés par CARMAT n'ont pas tenu plus d'un an (maximum neuf mois).

L'espérance de vie doit donc encore être rallongée pour que l'opération soit bénéfique aux patients.

 

 

  • la vie des patients  

 

     Leur vie n'est plus comme avant. En effet, ces derniers doivent aller à l'hôpital réguliérement et sont très encombrés par la machine. De plus, les patients perdent leur autonomie.

 

  •  durée de vie de la machine

 

      La durée de vie de la machine est estimée pour le moment a cinq ans par les scientifiques. Ce n'est donc pas pour le moment une solution durable.

 

 

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